Le livre fait la part belle à l'artisanat polynésien, élève la confection des pirogues au rang des beaux arts ou encore développe la philosophie du tatouage traditionnel. Finalement, Nicolas Chemla semble ne pas être moins impressionné par cette culture et ces pratiques ancestrales que les artistes auxquels il rend hommage. Une fois de plus, mais dans un registre diamétralement opposé, il se montre aussi enthousiaste et communicatif pour ce mythe qu'il l'avait été pour le culturisme dans son roman précédent, Monsieur Amérique. Je me demande maintenant, après les sportifs sous stéroïde et après le cinéma muet maudit, vers quel sujet improbable il nous entraînera dans son prochain roman.
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