Harcèlement psychologique
Bernard Minier mène son enquête à la manière d'un opéra, avec une succession d'événements présentant force et intensité ; les titres des chapitres font d'ailleurs référence à des morceaux...
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le 29 mars 2018
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Ça faisait 4 ans que le livre traînait dans ma bibliothèque, et à chaque tentative de lecture (au moins 5 je crois) j'ai décroché au bout de quelques lignes. Finalement, en forçant un peu, j'ai réussi à trouver de l'intérêt à l'histoire et j'ai dévoré le livre en deux jours. Comme d'habitude chez Minier, c'est très bien écrit, l'atmosphère et le cadre sont des personnages à part entière. On retrouve notre très cher Martin Servaz, bien qu'il soit clairement relégué au second plan dans cette enquête. La descente aux enfers de Christine fait vraiment froid dans le dos, le pire étant que malgré les horreurs que lui fait subir son harceleur, elle ne peut compter que sur elle-même. Concernant la soeur de Christine,
je n'ai pas vraiment compris pourquoi Minier lui donnait une place si importante car finalement cela n'apporte absolument rien à l'intrigue.
Le dénouement m'a un peu déçue parce que j'ai trouvé le mobile du harceleur très léger, et le mode opérateur un peu tiré par les cheveux. Enfin, contrairement à d'autres critiques que j'ai pu lire ici, j'ai trouvé que la fin s'éternisait.
Malgré tous ses petits défauts, le livre reste un bon polar.
Créée
le 19 juin 2018
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