Ma déception à la lecture du dernier opus du grand Jim Harrison est sans doute proportionnelle aux espoirs que j'y plaçais... J'attendais un moment magique de nature writing, ou juste retrouver cette patte légèrement désabusée et typiquement américaine que j'avais tant aimée dans ses romans précédents.
En fait, et ce n'est pas précisé très ouvertement en 4ème de couverture, ce livre renferme 2 histoires totalement indépendante. La première, histoire d'un professeur sexagénaire parti garder sa mère dans la ferme familiale, a commencé à me séduire, à m'emballer juste au moment où elle laissait la place à la seconde histoire, éponyme du roman. Et cette 2ème histoire, celle du nageur de rivière donc, ne m'a absolument pas convaincue : bancale, poussive, passant du loufoque au sentimentalisme déplacé, elle m'a laissée totalement de marbre, j'ai même peiné à terminer le livre.
Dommage car l'écriture de Jim Harrison me plaît toujours autant, mais cela m'a trop rappelé John Irving (pour la 2ème partie surtout) et pas assez les écrivains du Montana et leur ambiance si particulière.