Dommage pour le happy end.
Ce qui passionne dans ce scénario, c'est le comportement très égoïste de chacun, y compris du bossu. Ce petit monde est écœurant, chacun fait ce qu'il veut et s'impose à l'autre. C'est donc encore plus triste qu'au final tout le monde est heureux, le bossu se sacrifie, Frédiric était réellement amoureux et les manipulation de l'un et l'autre sont complètement oubliées. Globalement, ça se suit bien, mais certaines idées auraient pu être plus développées, par exemple les manigances du père.
L'écriture est simple ; certains dialogues auraient mérité à être plus développés, mais d'autres sont vraiment savoureux tels qu'ils sont écrits, notamment lorsque l'auteur démontre combien Naïs peut être manipulatrice et égoïste, tant on ne s'attend pas à ça venant de la belle jeune fille de l'histoire. Les mots sont bien choisis ; je serais quand même curieux de comparer le film, voir quelle part d'improvisation il y a eu ou en tous cas de changements dans les dialogues.
Bref, amusant.