Encore un livre que j'abandonne en cours. L'histoire de ce poète turc vieux garçon qui décide d'aller épouser (sans lui demander son avis) une amie d'enfance qui vient de divorcer et prétexte une enquête sur les suicides de jeunes filles qui endeuillent la ville de Kars est empreinte d'une langueur qui m'a lassé à la page 180.
Pourquoi cette lassitude?
Dans les 30 ou 40 premières pages, ce livre m'a plu. Surtout quand j'y ai vu un hommage au "Château" de Kafka : le nom et le caractère du personnage, la ville coupée du monde vivant en autarcie morale et politique, la neige, les situations...mais aussi la lenteur du récit. C'est un roman que je classe dans ma catégorie personnelle 'bien mais chiant'.
S'il ne faisait que la moitié de sa taille (660 pages), je me serais un peu forcé mais arriver à la page 180 et admettre qu'on s'ennuie, c'est s'embarquer dans une lecture qui risque d'être fastidieuse. Je déclare donc forfait.