Le décor est simple : Un après-midi d'août étouffant à New York. Soudain, c'est la panne générale. Tout s'arrête. La ville qui ne dort jamais devient la scène chaotique où les plus extrêmes solitudes vont s'entrechoquer.
L'auteur divise son histoire en plusieurs personnages, chacun saisissant une opportunité à ce Black Out.
On passe du point de vue de deux "putes à crack" à celui de l'avocat le plus médiatique des U.S.A, sans oublier un jeune homme trouvé sur le trottoir lorsqu'il était nourrisson, pratiquant d'arts martiaux et disciple de Confuscius.
Pour ma part je me suis senti tombé dans ce bar clandestin, ce building-à-milliards et cette épicerie, et de là suivre les protagonistes comme si j'y étais, les accompagnant pas à pas, souffle après souffle.
J'ai dévoré cet ouvrage, littéralement. Il n'a rien d'un annuaire téléphonique en terme d'épaisseur de tranche, mais je n'ai pas pu m'arrêter de le lire avant la dernière et ultime page.
Une frénésie gloutonne littéraire, en quelque sorte.
Lisez-le.