Me voilà, un beau jour, en quête de livres à lire. Je sais pertinemment que j'ai dans mon grenier des livres que l'on m'avait offerts et qui ne m'avaient jamais donné envie, mais sur un conseil de ma copine, je vais y chercher Nous les menteurs. Que cela soit bien clair, contrairement aux autres critiques que j'ai pû lire, je n'avais jamais particulièrement entendu parlé de ce livre. Aucune attente particulière donc.
Bref, je commence mon livre, je le trouve moyen (un énième livre pour ados) mais j'accroche. Rien de bien novateur, mais on y trouve parfois quelques touches de génie dans des métaphores filées sur une page entière et qui se veulent violentes et directes. On y voit aussi une critique de la société américaine et de la vision élitiste si courante là-bas, ainsi que la face cachée d'une famille riche et belle. Tout ça peut nous faire penser au film American Beauty, quoique ce dernier étant un vrai chef-d'œuvre donc rien de comparable, mais une approche qui peut être intéressante pour un ado avec une culture moyenne, qui serait capable de voir plus loin que la simple histoire de vacances que le personnage principal, Cadence, nous raconte.
Concernant la fin, elle est choquante, et personnellement je ne m'y attendais pas du tout. Elle est très bien amenée et est digne d'un twist de fin de films des années 90. J'accroche. Cependant, ne faîtes surtout pas de la fin l'élément principal du récit, elle est insignifiante comparée au reste du livre qui délivre un vrai message sur la différence entre le fond et la forme, entre la réalité et l'apparence. Quelque part, je pense que beaucoup de monde peut s'identifier à tel ou tel personnage, et ressentir un minimum d'empathie. Sans pour autant être dévasté à l'idée de quitter nos chers Menteurs, vous pourrez apprécier ce livre en vous prenant dans cette histoire assez simple mais très sympa. En plus, ça se lit très vite (en 2 jours pour moi) donc pas de perte de temps!