Bonjour.
Une si belle plume pour un roman d'alcôve. Une belle langue (et belle traduction) pour décrire avec verve l'humanité sous ses oripeaux. Répétitive, cette courte saga de l'adultère décrit la sexualité d'une bourgeoise en son démon de midi, ankilosée d'ennui et de culpabilité, et angoissée de sauver malgré tout son couple, tout en accusant son mari de toutes les infidélités. Une féminité bien croquée, en nature morte de l'aventure comme fantaisie du fantasme.
Bref. Un tableau classique à émoustiller les jeunes têtes blondes. Rien de plus à tirer de ce boudoir suranné, "d'une femme dans un monde d'hommes"... où il n'est question que d'elle, et du couple inévitable de l'amour et la mort.
Décidément, ici comme ailleurs, et sous ces tristes tropiques peut-être plus qu'ailleurs, le roman d'amour fleurit à tout âge. Rien n'égale le coït. Le verbe haut et le verre brisé de circonstance. Olé !
Décevant. Désespérant et désespéré comme certains l'aiment : chaud.