Mais pour qui se prend-on ?
Quand on est Camille de Peretti (à savoir, personne), décider de réécrire les Liaisons Dangereuses est une tâche aussi stupide que prétentieuse.
Le résultat est bien celui que l'on attend : ridicule, superficiel, un style digne d'un roman arlequin. Les personnages sont insupportables, et pour de prétendus étudiants en lettres et/ou en grandes écoles, certaines tournures de phrases laissent vraiment à désirer ("on a été jusqu'à chez moi"). Rien ne rappelle le roman original, absolument rien, si ce n'est les citations que Peretti se permet d'incorporer à son texte sans même prendre le soin de les signaler.
Ne parlons pas de la psychologie des personnages : Camille est une "petite pétasse parisienne" (autoproclamée) qui n'a en rien l'envergure d'une Merteuil. Il en va de même de ses amis et camarades.
La fin est ridicule, à la hauteur du reste du roman.
Laclos :1 / Peretti : 0