Nouveaux contes de la folie ordinaire par Danilo

"Attention aux piège à con, l'ami, il y en a partout, il paraît que même Dieu y est tombé quand il a débarqué sur la Terre. Certes, nous sommes désormais quelques-uns à penser que ce n'étais pas forcément Dieu qui débarquait, mais, qui que ce fut, il connaissait de sacrés bons coups. Nous avons seulement l'impression qu'il parlait trop. Ca arrive à tout le monde."

"Rater un bouquin ou rater une fille, c'est pareil: il n'y a pas grand chose à y faire."

"Parfois c'est bon d'admirer, d'avoir des héros, c'est bon de savoir qu'un autre se traîne aussi un morceau du boulet.
- Tu ne crois pas que tu écris aussi bien que ces gars-là?
- Des fois oui. Le plus souvent, non."

"J'ai sorti de la bière et on s'est assis. A travers le mur, on entendait la radio de ces flics à la con. Deux gosses de vingt ans avec des revolvers et des matraques devenaient les maître du jeu à cause de deux milles ans de christianisme taré, homosexuel et sadique."

"Faut jamais sortir dans la rue quand tu as picolé 5 ou 6 ou 8 ou 10 heures. Ils ont des cages toutes prêtes pour les types comme nous. Je ne pourrais jamais retourner en cage. Finies leurs foutues cages. Je m'en fabrique assez tout seul."

"Au fond, personne n'est parfait. Chacun porte en soi son petit tas de folies et de laideurs, dont il n'a pas conscience mais qui n'échappe pas aux autres."

"On ne manque pas de sociologues à faible quotient intellectuel aujourd’hui. Pourquoi j’en ajouterais, avec mon intelligence supérieure ? On a tous entendu ces vieilles femmes qui disent : « Oh, comme c’est AFFREUX cette jeunesse qui se détruit avec toutes ces drogues ! C’est terrible ! » Et puis tu regardes la vieille peau : sans dents, sans yeux, sans cervelle, sans âme, sans cul, sans bouche, sans couleur, sans nerfs, sans rien, rien qu’un bâton, et tu te demandes ce que son thé, ses biscuits, son église et son petit pavillon ont fait pour ELLE."

"C'est dans la nature des artistes de tenter presque toutes les expériences. Les artistes sont des découvreurs, désespérés et suicidaires. Mais la défonce vient APRÈS l'Art, après que l'artiste existe. La défonce ne produit pas l'Art."