A chaque confinement ses nouvelles, au premier, tranquillement parce que repu des contingences éloignées, j'ai pu intégralement savourer celles de Carver et Hemingway, je me suis reconstitué, au second, soumis auxdites contingences, j'ai respiré grâce à celles de Tcheckhov, amusantes au début, profondes au milieu, essentielles à la fin, car pointant avec compassion les noirceurs emmélées de beau de l'âme humaine. Difficile de résister au vrai tant il nous appelle, loin des croyances, nous ne sommes ni beaux ni moches, nous sommes humains et faisons au mieux...En fait, je crois que ces nouvelles ont transformé ma façon de lire, il n'y a pas 1 mot en trop, et pourtant subsiste l'essentiel : la bienveillance et la lucidité, il va m'être difficile d'éviter de chercher ce mélange, Tcheckhov c'est 1 voyage sans retour...