Le premier livre que je lis de cet auteur. Je ne sais pas s'il y en aura d'autres. Je n'ai pas été trop convaincu.
Nous sommes à Giverny en Haute-Normandie, le célèbre village où s'est installé Claude Monet au début du 20e siècle et réaliser ses fameuses toiles: les Nymphéas.
Trois histoires nous sont dévoilées: l'une dans les années 30, l'autre dans les années 60 et l'intrigue en 2010. Une scène de crime, un duo de policiers, un narrateur omniscient autour duquel le trouble s'installe et monte progressivement en intensité. C'est là le point de pivot du Roman: on a le sentiment d'être manipulé comme dans le meurtre de Roger Acroyd d'A. Christie. On pressent que l'essentiel manque. Alors on se laisse guider, on attend, et c'est long! Les pistes sont multiples. On cherche le code, avec les prénoms de peintres, les numéros des photos, la valeurs des tableaux de Monet. On pense à la schizophrénie version Central Park de Musso, ou Fight Club au cinéma...
Enfin quand la sentence tombe, on accepte et recherche tous les détails sensés nous mettre sur la piste, et ceux qui n'aboutissent pas. Ajoutons l'aspect "romance moderne" qui doit trouver aussi son sens. Du policier mais pas tout à fait, de l'histoire de l'art à peine, un drame sentimental qui ne mérite pas 300 pages. C'est long. Abominablement long.
Je me dis que les Musso, Bussi, Lévy illustrent un genre de littérature de gare qui effleure la culture avec des personnages creux et une intrigue qui frise l'escroquerie. A définir...