Splendide somme, les trois tomes couvrent toute la production de l'auteur de Providence, jusque dans les extraordinaires récits du monde du rêve. La note va donc à l'anthologie, plus qu'à tel ou tel récit. En plus des pages connues dédiés aux grands mythes, on trouvera des textes de continuateurs, et des lignes moins attendues de l'auteur sur la ville de Québec, belles pages lumineuses et juste : un œil, assurément.
On complètera utilement l'ouvrage du l'opuscule que Houellbecq a consacré à Lovecraft : cela éclaire très étonnamment l'écriture et les images que l'on trouve dans telle ou telle nouvelle.