Le nœud commence à se dénouer...

Tandis que le lecteur parvient dans le huitième tome de cette merveilleuse saga maritime, les personnages principaux sont passés par toutes sortes d'épreuves : tensions, inquiétude, espoir, souffrance, désillusion, survie...
Alors que l'on sent poindre l'épilogue sous la plume légère de Robin Hobb, la famille Vestrit, au cœur de toutes les intrigues narratives, tente de conserver la tête haute et de regarder par-delà l'horizon voilé. Ronica tente d'assurer l'avenir de sa famille dans une Terrilville dévastée. Keffria ne sait plus s'il elle doit continuer d'espérer. Selden fait preuve d'un savoir et d'une maturité étonnantes pour son jeune âge. Althéa poursuit sa chimère sans savoir encore à quelle cruelle désillusion elle risque de s'exposer. Hiémain tente d'approcher la sagesse de Sâ mais le capitaine Kennit, fin manipulateur, sait comment se jouer des questions du jeune homme. Enfin Malta, celle qui fût irritante et écervelée, fait preuve d'un sang froid et d'une abnégation étonnants.

Au milieu de ce tourbillon de vies humaines, fugaces lucioles, se dresse désormais fièrement le dernier dragon, Tintaglia. Dernier espoir de sa race, elle espèce restaurer la grandeur disparue des Seigneurs des Trois Règnes. Le décor est désormais entièrement planté, les révélations s'accumulent et le dénouement peut dès lors survenir pour le plus grand plaisir du lecteur.

Les fils dispersés de l’écheveau patiemment tissé par l'auteure commencent à dessiner ici une toile de toute beauté dont l'ultime tome, à n'en pas douter, sera le point culminant.