Oona et Salinger, devrait s'intituler Lara et moi en fait. Beigbeider parle de lui, longuement, des jet setters des années 30, des hommes ayant un grand écart d'âge avec leurs compagnes, listes détaillées. Il parle aussi beaucoup de Salinger, de son traumatisme suite à la campagne de France de 1944 (mais ça ne fait pas pour autant de bonnes pages). Beigbeider pense avoir un lectorat jeune car il explique, de manière assez didactique, qui sont certains personnages ou les façons de faire propres à l'époque, en cherchant des comparaisons avec notre époque. Peut-être pour cela que le style est inexistant, des formules qui tombent à plat, pas toujours mais souvent.
Un peu lourd, parfois bien vu, et jamais aussi bon que quand il invente les dialogues des deux amants.
Parle beaucoup de Chaplin aussi, intéressant mais manque de style, encore une fois. Le tout débouche sur la rencontre en Suisse de sa Oona qu'il épousera aux Bahamas (pas dans le livre le mariage, juste la rencontre et la demande en mariage). Sa Lara, très jolie brune de 25 ans, mannequin et étudiante en histoire de l'art, ressemble un peu d'ailleurs à Oona.
Beigbeider parle de lui, de son amour, de son écrivain préféré, quand même de Salinger, beaucoup de Oona. Écriture blanche, simple, un peu trop à mon goût. Manque de cynisme à mon goût pour du Beigbeider, mais amoureux, c'est pour cela. À lire, regarder les liens et à oublier !