"Four women in a car he regarded as the highest potential danger, and two women nearly as lethal."
Un tome qui ouvre sur un James Bond qui fume 60 (SOIXANTE) cigarettes par jour, bois comme un trou et se fait chier profondément à un poste sédentaire.
M l'envoie alors subir (oui c'est le mot) un cure DETOX, boire du thé, du bouillon, être massé... Mais comme c'est James Bond, il arrive quand même à se faire un petit ennemi, qui aura finalement une importance capitale (sans qu'il n'en ait jamais une confirmation définitive) pour le reste de l'histoire.
Le plot est bien foutu, le méchant est, comme souvent, impressionnant est bien décri. On sera surement amené à le revoir ! Largo est moins impressionnant (et fait une erreur de débutant avec Domino) mais a en face de lui un grand James Bond et un non moins grand Felix Leiter qui revient après s'être fait bouffer une main dans Live and let die.
La fin montre comme souvent un James Bond fragile, plus sensible qu'il n'y paraît et qui ne doit pas sa survie qu'à lui-même, ce qui est vraiment agréable.
Après, comme d'habitude et c'est bien dommage mais symptomatique de l'époque, on trouvera hélas du sexisme (les femmes au volant), de l'agression sexuelle (il embrasse la masseuse qui ne lui a rien demandé) et un peu de racisme...