On garde l’heureux souvenir de Chuck Palahniuk avec son « Fight Club » majestueusement mis en images par David Fincher en 1999. Les déboires de cet homme aliéné qui ne s’accomplit qu’entouré de meubles suédois pour mieux sombrer dans une schizophrénie bagarreuse en sous-sol.
Avec « Orgasme », Palahniuk revient sur les devants de la scène avec un ouvrage indécent comme il en a le secret. Une sombre histoire qui met en branle la tranquillité de nos coïts. Troublant.
# La bande-annonce
Penny, jeune avocate en devenir, fait la rencontre hasardeuse du PDG le plus puissant de la planète, Linus Maxwell. Ancien compagnon de la présidente des Etats-Unis et d’une légion de célébrités toutes aussi resplendissantes les unes que les autres, Linus Maxwell est le mirage incarné des plus profonds désirs féminins. Très vite, Penny se jette corps et âme dans une relation charnelle que personne au monde n’aurait su refuser. Un rêve qui prend vie pour notre aspirante avocate, jusqu’à déboucher sur la découverte des plus sombres intentions de son Don Juan : développer une gamme de sextoys féminins révolutionnaires. L’homme idéal voudrait-il régner en maître sur tous les Monts de Vénus de cette planète ?
// "J'ai appris comment satisfaire n'importe quelle femme", reprit-il sur un ton neutre. Il ne frimait pas, en tout cas pas intentionnellement. "Jeune ou vieille. Grosse ou mince. De n'importe quelle origine. De n'importe quelle culture. Avec autant de rapidité que d'efficacité, je peux emmener n'importe quelle femme à des niveaux de jouissance supérieures à tout ce qu'elle a jamais pu imaginer." //
# L’avis de Lettres it Be !
De toute évidence, à côté d’« Orgasme », « 50 Nuances de Grey » fait pâle figure et passe immédiatement pour un annuaire de sexologie pour ménagère en friche.
« Fight Club », « Survivant », « Choke » … La biographie de Charles Michael « Chuck » Palahniuk n’a jamais manqué d’excentricité et d’acide. Sous sa plume minimaliste et largement inspirée des Bret Easton Ellis ou autre Kierkegaard, Palahniuk nous a toujours gratifiés de récits sulfureux qui ne manquent pas d’interroger.
La suite de la critique ? Direction le blog de Lettres it be ! :)