Je n’ai pas apprécié au début les alternances entre la situation d’Emma et la vie de la tribu d’hominidés : l’auteur utilise des phrases nominales très courtes, très sommaires, pour refléter leur niveau de conscience. Mais c’est tellement sommaire que c’en est trop et devient parfois incompréhensible. Je me disais « chouette, un livre sur l’époque préhistorique », mais l’ambiance pré-humaine perpétuellement violente et sale lasse au bout d’un moment (et encore j’ai sauté systématiquement certains passages), donne une sensation de « au secours sortez-moi de là ! ». Au moins l’on ressent bien l’enfermement que doit vivre Malenfant dans ce monde étrange !