Il était peut-être temps.
Il était temps d'oser ouvrir ce livre, de lire ces maux.
Il était temps d'en rire, d'être choquée aussi, et d'essayer de comprendre. Il était temps d'avoir une autre parole que des larmes bien dosées à la télé.
Il était temps de lire ce qu'ils ne disent jamais. Ce qui ne peut, au final, être dit. Parce que ça ne change rien. Rien du tout.
Et je ne m'explique pas cette fin brutale, cette impasse, ce mur. En dehors du fait que c'est là, peut-être que l'on se trouve malgré le temps qui passe. Au pied d'une porte qui ne s'ouvrira jamais et qui dit "Condamnée".