Un très court texte, farci d'apprentissages factuels sur ce qu'était Palmyre. Au-delà de l'intérêt de l'histoire de la ville et de son art, le texte a une résonance particulière puisque Paul Veyne, dans la démarche compréhensive et sociologique qui est la sienne s'interroge sur les notions de culture et de nationalisme dans le contexte de l'Empire Romain. On y apprend que les Palmyréniens, bien que parlant araméen, se plaisaient dans un hellénisme cosmopolite et ont pu adopter des atours romains sans perdre leur identité.
Des pensées rafraichissantes alors que l'on a du mal à sortir de la dualité culture/nation dans les difficultés qui traversent notre monde.