Où la maison-refuge ressemble à une fusée prête à décoller
Emile Jadoul nous livre ici une réinterprétation de la chanson « cerf, cerf ouvre moi » et des mythes liés à la peur du loup. Un bel ouvrage à destination des touts petits, dans un sympathique format à l’italienne. Avec des couleurs chaudes et un trait volontairement pas droit : la maison ressemble à une fusée, mais elle est très belle, c’est juste une maison aux murs pas très droits qui se rejoignent au sommet. De quoi faire rêver l’enfant et encourager son imagination. Des dessins pleins de poésie que le petit comprend de suite, c’est très accessible.
L’enfant reconnaîtra aisément la comptine « Cerf, cerf ouvre-moi », et la question du loup ne le laissera pas indifférent ! D’autant plus que tout laisse à penser que le lapin, suivi du petit cochon et de l’ourson, se réfugient dans la maison du cerf pour échapper au loup. La fin réserve une surprise qui amusera notre petit qui n’aura rien vu venir. Le loup n’est bien sûr pas celui qu’on pense, ou plus précisément, ce n’est pas vraiment le loup qu’on imagine. J’ai déjà vu ce type d’histoire et de renversement quelque part, ça ne me paraît pas très original, mais c’est bien réalisé, c’est joli, et on peut même chantonner le texte avec l’air de la chanson « cerf cerf ouvre moi ».
Bref, un livre sympathique et agréable à lire avec nos chères petites têtes blondes (ou brunes. Ou rousses, enfin, avec tous p’tits, quoi).