Ce roman raconte la vie sans éclat d’Henri Plantin, vendeur au rayon pêche de la Samaritaine. Un été que sa femme et ses enfants partent en vacances sans lui, il fait la rencontre de Patricia, une jeune anglaise se disant mannequin qui va bouleverser sa vie.
Il y a bien longtemps qu’un livre ne m’avait pas happé comme cela. Pareil à Henri, on se laisse prendre dans le tourbillon du roman. On y découvre cette émotion d’une aventure qu’on sait d’avance impossible, de cette romance qui trouve pour écrin Paris au mois d’Août, Paris sans ses parisiens. Une histoire d’amour où chaque jour compte, où le quotidien est ennemi. Ainsi, Henri va jusqu’à se blesser volontairement pour gagner quelques jours d’arrêt maladie à passer auprès de sa belle, une belle qui hésite, en proie à ses propres souffrances. Et c’est une magnifique histoire d’amour, tendre et belle qui touche droit au cœur. L’auteur n’est pas avare de situations drôles, comme l’histoire de ce mendiant professionnel ou le personnage de la concierge. Mais lorsqu’il s’agit d’amour, son style change du tout au tout, pour s’accorder à la délicatesse des sentiments.
Je ne suis d’ordinaire pas vraiment client de ce genre de récit, et c’est bien par hasard que j’entamais la lecture de ce livre. Mais c’est une belle surprise !