La fable du nom de famille
Le nom de famille est une drôle de fable qu’une série d’individus se transmettent pour mieux se regrouper autour d’une histoire prétendument commune, du moins tirée d’un seul fil. Cela prévalait...
Par
il y a 4 jours
Avec Patronyme, Vanessa Springora livre une quête intime en explorant les mystères de son héritage familial. Porté par une jolie plume et un rappel de la crise des Sudètes, le récit déçoit toutefois par sa dimension trop personnelle, manquant de transformer cette histoire singulière en un écho universel.
Après la mort de son père, avec qui elle avait peu de contacts, Vanessa Springora fait des recherches sur lui et sur son père. Elle s’y intéresse d’autant plus que son nom, Springora, aucune autre famille le revendique, un nom qui ne clame pas non plus clairement son origine. Vanessa connaît ses origines tchèques, mais c’est à peu près tout ce qu’elle sait. En effet, son père était un mythomane. Alors ce qu’il racontait…
Patronyme est un livre personnel qui échoue à transformer une histoire particulière en une histoire universelle. Je retiendrai l’anecdote de ce nom fugace, il ne sera porté que pendant trois générations. Le rappel du passé des Sudètes et l’accord de Munich sont également bienvenus.
Créée
il y a 3 jours
Critique lue 2 fois
D'autres avis sur Patronyme
Le nom de famille est une drôle de fable qu’une série d’individus se transmettent pour mieux se regrouper autour d’une histoire prétendument commune, du moins tirée d’un seul fil. Cela prévalait...
Par
il y a 4 jours
Du même critique
Ben Ross, professeur d’histoire, peine à répondre aux questions de ses élèves sur le nazisme. Pourquoi personne n’a essayé de les arrêter ? Comment peut-on massacrer dix millions de gens sans que...
le 14 mars 2024
1 j'aime
J’ai préféré Retour à Killybegs de Sorj Chalandon à Mon traître, mais je ne l’aurais sans doute pas tant aimé si je n’avais pas lu ce dernier.Tyrone Meehan naît le 8 mars 1925 dans un foyer...
le 6 mars 2024
1 j'aime
Nul doute que Kochan, un garçon frêle et chétif, renvoie à Yukio Mishima lui-même. Il a écrit ce livre à 24 ans. Il en a fallu du courage pour laisser tomber le masque et publier ce roman dans le...
le 1 mars 2024
1 j'aime
2