Ce qui sur le premier tiers est un bouquin facile à lire et absolument captivant vire d'un seul coup, se met à flirter avec la SF et y plonge de plus en plus profondément. Du coup on relit des passages, au début pas très sûrs d'où on mets les pieds, puis on enchaîne, on court au travers des pages, à bout de souffle.
Je dévore les Palahniuks depuis quelques mois. Je me suis souvent dit que je relirais ses bouquins. Mais ça avait jamais été parce que j'avais l'impression qu'une seconde lecture me permettrait de mieux m'y retrouver.
Si auparavant je vouais quasi-systématiquement un culte à Chuck pour son écriture, dans ce roman qui utilise un style parlé, je l'aime d'Amour Pur pour la virtuosité avec laquelle il fait s'entremêler les récits, pour l'agilité avec laquelle il passe d'une biographie quasi-banale pour un personnage de son univers à une histoire totalement hallucinée, même selon ses standards.
Peut-être pas son meilleur du point de vue de l'écriture, mais définitivement celui qui m'a laissé sur le plus gros THE FUCK WAS THAT de sa bibliographie.