Quelle bonne surprise que ce petit livre!
La communauté des surfeurs français connaissant une croissance véritablement exponentielle, c’est une chose assez précieuse que de pouvoir connaître ses origines. Et celles-ci ne sont pas si anciennes, puisque l’écrivain de ce livre datant de 2020 à été un des premiers hommes à s’essayer à ce sport sur la côte basque.
La première partie, traitant du commencement de cette époque, est assez touchante. On observe cette improbable bande de potes se découvrant la même passion, la même addiction.
En toute honnêteté, je trouve que certains passages ne sont pas passionnants, on a droit à plusieurs pages pour exprimer que l’été durait pour toujours, toutes les filles bonnes à nos pieds gnagnagnagna.
Bon, c’est pas dit comme ça mais il y a de belles tartines de banalités supplément clichés bien sexistes, mmmh! Mais l’auteur n’est pas de la même époque que moi, j’en conviens.
Cela dit, celui-ci est loin d’être à côté de la plaque sur le sujet de l’écologie, et je partage entièrement cette vision du surfeur se devant d’être militant. Il se doit de se battre pour la nature en échange de ce qu’elle lui offre. C’est un devoir que malheureusement, bien peu respectent. Le chapitre assez mystique sur les cérémonies spirituelles et l’amour de la glisse qui lie les surfeurs les uns aux autres est profondément touchant et juste. En bref, peut-être que les surfeurs du monde entier devraient lire ces quelques lignes.
Puis, en approchant de la fin, l’ouverture faite à d’autres sujets est également intelligente. Assez sceptique au début devant la comparaison du surf à la vie, j’ai finalement trouvé cela inspirant. Et puis apprendre que Deleuze a été invité aux nuits de la glisse, ça n’a pas de prix!
Ps: jme demande quand même comment on peut être mondialement connu pour son niveau en surf ET en biologie.
Aloha!