L’année dernière j’avais commencé la rentrée littéraire avec un roman que je n’avais pas du tout aimé (Et rien d’autre, de James Salter). Cette année, nous avons eu exceptionnellement quelques livres en avant-première et j’ai pris au hasard Petit Piment d’Alain Mabanckou, parce que j’aimais bien le titre.
Mais comme vous l’avez compris, je n’ai pas du tout aimé ce roman.
Dans le résumé, on nous promet l’histoire d’un jeune orphelin, à un moment où le pays est en plein changement. Effectivement ça prend plus de la moitié du roman. Ensuite Petit Piment s’enfuit, devient vagabond et aide Maman Fiat 500, une maquerelle (4ème ligne du résumé, 170ème page du roman, sur 270). En gros, il ne se passe pas plus de choses. Lorsque la situation change au pays, il devient fou et on assiste à des drôles de délire sur le fait qu’il regarde pousser ses épinards, ou sur sa lubie de voir le nombril d’une femme d’un agent de police, directement copié sur la chanson de Brassens, qu’il cite d’ailleurs en fin de chapitre. Après un certain nombre de sauts dans le temps, la chute arrive, brutale et peu satisfaisante.
Bon, je n’ai peut-être pas été sensible à ce roman, si quelqu’un le lit et l’aime, qu’il me dise en quoi, je suis ouverte aux autres avis !