Petits meurtres qui s'étouffent

Très clairement pas un coup de coeur pour ma part. Certes, il est court, moins de 200 pages mais j'ai eu du mal à le terminer.
Dès le départ se pose une certaine lourdeur dans le récit. On appuie beaucoup sur la beauté de Laure Grenadier, sur ses chevilles fines, sur le fait qu'elle s'habille bien "comme une vraie parisienne" et qu'elle fait tourner des têtes. D'accord... Mais qu'est-ce que ça apporte à un roman policier ? D'autant plus qu'elle est censée apporter sa part dans l'enquête mais au final elle ne fait pas grand chose (à part manger et manger, c'est important). Pareil pour certains personnages que l'on rencontre une ou deux fois et puis plus rien. Certains ne seront pas importants à l'histoire alors qu'on aurait pu penser que oui, d'autres vont se révéler primordiaux alors qu'absolument rien ne l'indique lors de la lecture. Bref, assez déçue de ce livre, surtout qu'il est censé être le premier de la série Crimes gourmands. Heureusement que j'ai d'abord lu La crème était presque parfaite, qui lui vaut réellement le coup.
Au final, le livre se lit plus pour sa description et l'histoire des bouchons lyonnais que pour l'enquête d'un serial killeur