Une trentaine de désespérés, avec chacun son histoire, se réunit comme par accident avec dans l'idée un suicide collectif.
On peut s'attendre à un roman triste à pleurer, mais l'histoire est traitée avec une désinvolture constante, jusqu'à ce que même l'idée d'en finir devient acceptable, voire anodine. L'humour est omniprésent comme pour ne pas dévoiler de trop l'inhumanité du monde vu par les personnages, l'absurde de leurs existences.
Les noms des lieux et des personnages, à consonance très inhabituelle pour nous petits français, complique un peu l'accès et beaucoup l'identification, mais aide le lecteur à contempler tout le groupe dans son ensemble, sans s'attacher plus qu'il n'en faut à telle ou telle personnalité.