Phobos est la lune de Mars. Son nom signifie la peur.
Dans un futur relativemen proche, le président des Etats-Unis a dû vendre la NASA pour renflouer les caisses de l’Etat. Rachetée par une entreprise privée, un nouveau projet est mis en place. Envoyer sur Mars 6 hommes et 6 femmes pour commencer la colonisation. Mais pour récupérer l’argent de la recherche et rendre le projet intéressant, il s’agira d’un jeu télévisé.
Les 12 élus seront choisis parmi le monde entier, sans aucune formation préalable, le plus souvent sans famille. Ils seront formés pendant un an, les garçons séparés des filles. Oui, parce qu’une fois lancés dans l’espace, chaque semaine, chacun des filles pourra inviter un garçon pendant 6 minutes au parloir et faire sa connaissance. Se sera ensuite le tour des garçons. Les jeunes gens pourront ainsi faire connaissance et surtout se séduire, car une fois débarqués sur Mars, ils devront se marier et faire des enfants.
Mais tout cela est-il aussi beau sur le papier qu’en réalité ?
Durant tout le roman, on est du côté des filles et surtout de Léonor est une française, choisie pour le programme. Si on a plus de mal à vraiment connaître les garçons, chacun des filles à vraiment des qualités et des défauts et un vrai potentiel. Si le pitch de départ peut paraître simple et assez « gnangnan », j’ai trouvé que l’auteur faisait preuve d’une véritable habilité pour nous rendre accro à cette histoire. On se prend même au jeu des amours par tranche de 6 minutes, mais on se passionne pour ces personnages et on se demande comment ils vont bien réussir à s’en sortir, puisque sous le glaçage, il y a une véritable intrigue politique qui a mis leurs vies en jeu !
Bref, une très belle découverte, je n’ai qu’une hâte, découvrir le deuxième tome, même si j’ai été d’ors et déjà prévenue que la fin me laissera encore sur ma faim !