Je lis sans prétention, sans contexte et sans préparation, Je lis avec mon bagage culturel encore immature et des attentes.
Ici, j'ai été très déçue. L'auteur construit un univers voulu réaliste (je pense) ou les personnages sont unidimensionnels. On a le don Juan, la cougar, la sainte candide, le vieux riche dont le seul atout est son argent, le scélérat, le juif radin, etc. Bref, une pléthore de clichés qui vont très bien servir le drame amoureux.
Je ne dis pas que c'est mauvais, je suis juste déçue. J'espérais qu'avec un instituteur qualifié de philosophe nommé Platonov, la pièce nous offrirait quelques pistes philosophiques, quelques questionnements sur la condition de l'homme et la complexité de l'esprit. Au lieu de cela, elle nous présente l'amour extraconjugale de Platonov comme inévitable pour lui et les femmes comme de pauvres créatures qui sont incapables de résister à un beau parleur torturé...
Mouais, ça vaut le coup d'oeil pour avoir un point de vue historique sur les relations homme/femme de la Russie du 19ème siècle, sans plus à mes yeux.