Dernière adaptation du réalisateur Steven Spielberg, « Ready Player One » est un best-seller écrit sur mesure par Clive Ernest. Le récit nous entraîne au cœur d’une dystopie où la crise énergétique a plongé le monde dans la pauvreté. Les gens vivent à plusieurs dans des caravanes et ne trouvent le bonheur qu’à travers l’OASIS, un jeu en réalité virtuelle. Un jour, le créateur de ce jeu meurt et lance une énorme compétition dont le vainqueur héritera de toute sa fortune. Voilà pour le pitch de départ.
On vivra le récit à travers le personnage principal et narrateur (le roman étant écrit à la première personne). Le style est plutôt simple, voire plat, mais le cœur y est. C’est bien là le principal problème du roman : l’auteur incarne le personnage principal et y intègre tout son savoir de passionné. Cette profusion d’informations sur la pop culture rend les 100 premières pages douloureuses tant les références y sont encyclopédiques ! Mais, passé cet obstacle considérable, et après s’être habitué à l’écriture, on se laisse embarquer dans cette aventure avec beaucoup de plaisir.
L’histoire opposant les gentils geeks à la méchante corporation (empire galactique ?!) est un peu trop manichéenne, mais cela n’est pas très important au fond. La force de « Ready Player One » est dans son univers : on se connecte à un monde où les années 80 sont omniprésentes ! Les films, jeux, musiques et autres genres font partie intégrante de l’OASIS et seront un savoir indispensable dans la quête des héros.
On s’attache aux personnages et on les soutient dans leur combat où ils risquent leur vie. L’aventure, malgré quelques longueurs, est palpitante et il est difficile de s’arrêter avant la fin.
En définitive, malgré ses défauts, « Ready Player One » est un bon roman SF qui plaira aux amoureux des années 80 et amateurs du genre.