La "culture" geek

Player One est une horreur a lire, c'est tellement une horreur que ce livre m'a fait réaliser a quel point le terme de "culture" geek ne voulait rien dire et était juste une excuse pour regrouper des films, des jeux vidéos, des livres, de la musique et des comic books de plein d'époques, de plein de contexte différents, de plein de mouvements différents sous prétexte d'un étendard geek qui ne veut rien dire.

Player One représente cette culmination de cette culture geek, le livre est plus un amas de références de l'auteur plus qu'un vrai hommage a cette culture. En même temps, comment voulez vous rendre hommage a une culture qui n'existe pas ?

Et donc, sinon, derriere ces références qui n'en finissent plus, le livre essaie de raconter quelque chose, sauf que c'est une histoire d'aventure déjà vu 1000 fois, avec des personnages déjà vus 1000 fois et des péripéties déjà vues 1000 fois. Mais comme c'est dans un univers GEEK avec Batman, Lara Croft et Terminator, ça va ça passe.

Le protagoniste est une tête a claque ambulante, mais surtout, une excuse pour l'auteur d'exposer ses troubles psychologiques a nos pauvres yeux qui ne méritent pas ça. Le livre commence donc avec une sorte de critique de la religion de bas de plafond qui se résume a "pffff Dieu il existe pas, la religion, l'opium du peuple". Genre vraiment, quand le livre ne fait plus de références, il ne reste plus rien que du cliché ou de l'embarras, embarras devant par exemple la relation amoureuse entre le protagoniste et "Artemis" qui a comme seule fonction d'avoir un vagin et de faire la rebelle, on notera ce passage ou le protagoniste se masturbe et ou l'auteur explique que la masturbation c'est cool (oui, c'est vraiment vrai, je n'invente rien, j'ai lu ce livre). Ou le passage completement bateau ou le protagoniste explique comment ce monde virtuel est tellement mieux que la vraie vie , sorte de moyen a l'auteur de nous faire un commentaire débile sur les jeux vidéos.

J'ai vraiment la haine de penser a ce livre, je pense que vous l'avez compris, il ya tellement de passages aberrants a lister, je ne vais pas continuer, mais comprenez que le livre est une excuse pour Ernest Cline de se masturber sur ses references a lui, et de creer un monde virtuel ne gravitant que sur ces references particulieres, ainsi, on nous décrit l'Oasis comme ce monde ou les possibilités sont infinies mais elles resultent pourtant toutes dans des réferences et des produits de "culture" geek.

Bref, je ne vais pas m'attarder plus longtemps, ce livre, c'est de la merde, vraiment, et voir autant de proclamés "geeks" l'encenser me rajoute encore plus de dégout sur cette communauté.