Suite directe du premier tome, nous retrouvons Ellery et Jackson. Le premier tente toujours de faire comprendre à son matou sauvage qu'il a trouvé une maison (et un maître) où il peut enfin prendre le temps de penser ses plaies. Et le second s'obstine à n'en faire qu'à sa tête, bien décidé à se prouver qu'il n'est pas attaché à Ellery et qu'il n'est pas dans une relation avec un homme qu'il aime. A faire son Jackson, quoi...
Mais le danger rode, Tim Owens, le flic bôgosse psychopathe court toujours, les services de police et du procureur ne semblent pas pressés à mettre le paquet pour le retrouver, pas convaincus de sa dangerosité. Sauf que Tim semble obsédé par Jackson et, dans sa folie meurtrière, se rapproche du détective et lui laisse un petit "cadeau" qui va déclencher chez le jeune homme une réaction à la hauteur de son caractère et amener à une série d'évènements qui vont faire vire à Ellery et lui les douze heures les plus longues de leur existence.
Un tome dans la continuité du premier, tant pour le côté addictif de l'enquête, c'est haletant, on sent presque Owens respirer derrière notre épaule tellement il rode et se rapproche, mais le côté un peu brouillon de l'écriture/traduction (je ne sais pas trop d'où ça vient réellement) rend la lecture par moments un peu difficile, j'étais souvent un peu perdue dans certains dialogues, certaines actions et les évènements ne s'enchainaient pas de façon aussi fluide qu'ils l'auraient dû.
Ellery et Jackson restent cohérents, égaux à eux-même, les personnages secondaires sont bien travaillés (la famille de Jackson, Lucy Satan, Billy Bob, les flics - enfin ceux qui font partie des gentils, quoique les méchants sont aussi vraiment bien fichus).
L'auteur nous offre à la fin de ce tome quatre nouvelles qui éclairent sur certains moments clés de l'intrigue.
Mais j'ai toutefois envie de savoir ce qui se cache derrière tout ça, la fin de ce tome ouvrant la machination vers quelque chose d'encore plus gros...