Porcelaine par Nina in the rain
Trois livres de suite des éditions des Moutons Électriques, on va finir par croire qu’il y a du copinage! Mais en fait, non, juste une envie de littérature de l’imaginaire ou, comme je l’ai lu dans un sondage un peu agaçant hier, de « roman d’évasion ». Que de snobisme et de dédain dans ce terme qui, une fois de plus, minimise un immense champ de la littérature mondiale qui pourrait pourtant faire beaucoup pour le retour en librairie, voire même tout simplement le retour à la lecture… Si certains arrêtaient de regarder de haut tout ce qui ne leur semble pas de la littérature sérieux, on s’emm***rait moins à la rentrée littéraire, c’est moi qui vous le dis!
Bref, en tout cas, j’ai lu ce Porcelaine qui m’a été mis dans les mains, comme souvent en ce moment puisque je n’ai pas envie de grand chose sur les tables, et j’ai été franchement surprise. Je ne m’attendais franchement pas à ce que j’ai lu, parce que je crois que j’ai rarement lu un roman de ce genre. C’est totalement onirique, on suit les aventures de Xiao Chen dans un flou complet et avec une délectation extrême.
Je l’ai dévoré en une journée, plongée dedans sans aucune envie de le lâcher et, même si le format « mouton » n’est pas le plus facile à manipuler, particulièrement dans une baignoire, j’ai profité à fond de ce texte à part qui restera dans mes souvenirs de plaisir de lecture.