En Chine, en l’an 200, Xiao Chen défit les esprits de la montagne pour ramener du bois sec à son père qui est en train de cuire la poterie la plus parfaite qu’il soit. Mais les dieux se vengent et le voilà affubler d’une tête de tigre. Obligé de partir, il emporte l’œuvre de son père et se joint à une troupe de comédiens errants. Il y rencontre Brume, une étrange petite fille fée.
Plus tard, des siècles plus tard, on le retrouve sur les routes. Dans sa poitrine bat le cœur de porcelaine fabriqué par son père. Il a tout oublié de Brume et a épousé Li Mei une jeune tisseuse. Mais la fée est jalouse…
Ce roman est au premier abord assez déconcertant, mêlant réalisme et magie dans une histoire qui passe de l’an 200 au XVIIIème siècle. Mais l’aventure se lit comme un conte. J’ai un peu regretté que les émotions des personnages ne soient pas plus présentes, par exemple l’attachement de Xiao Chen pour Li Mei (et vice versa) est dit, mais peu ressenti par le lecteur. Je n’ai pas senti le processus, l’attachement qui se crée petit à petit, c’était presqu’un peu rapide.
En revanche, le reste est très bien décrit, qu’il s’agisse des costumes, des lieux traversés ou des scènes d’action. On est totalement sorti de notre réalité pour rencontrer cette troupe de théâtre unique.
Je l’ai lu en poche, mais pour avoir vu le grand format, le livre en tant qu’objet est également magnifique.
Je vous encourage donc à venir rejoindre les comédiens en Chine !