Une ode à la magie des mots
S’il y a bien des essais qui m’attirent, ce sont ceux qui traitent de livres. Et quand, en plus, l’auteur n’est autre que Michel Le Bris (dont je connaissais un peu le travail), là c’est le bonheur...
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le 7 mars 2019
S’il y a bien des essais qui m’attirent, ce sont ceux qui traitent de livres. Et quand, en plus, l’auteur n’est autre que Michel Le Bris (dont je connaissais un peu le travail), là c’est le bonheur quasi assuré.
Ce livre est un condensé largement autobiographique de ce qui constitue l’écrivain qui a fondé le festival Etonnants voyageurs mais qui est aussi un inconditionnel de Robert Louis Stevenson. Avec pour fil conducteur ces deux éléments, il progresse en distillant son intérêt pour la littérature et la nature qu’il conjugue habilement. Il relate ses premiers émois de lecteur fiévreusement compulsif et cet amour qui ne s’est pas tari au fil du temps, bien au contraire.
Ce livre, en plus d’être une ode à la littérature donne de nombreuses références qui invitent à prolonger la lecture à travers d’autres ramifications. Michel Le Bris est un érudit qui a le pouvoir de vous entrainer à sa suite sans même que vous vous rendiez compte qu’il vous balade de la plus belle des manières. Moi qui suis bibliothécaire, c’est prêcher une convaincue, mais une convaincue qui en redemande encore et encore !
La littérature avait dévoré ma vie, l’avait occupée tout entière, mais me l’avait donnée, aussi, agrandie, révélée à elle-même.
Le besoin de ce livre est né de cette nuit-là. Arrive un moment où l’on doit se dire que chaque livre à venir sera peut-être le dernier.
Créée
le 7 mars 2019
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