Cet essai semble très sérieux grâce à de nombreux recours aux études scientifiques. Il permet de mettre en avant des études montrant notamment que l'on parle souvent du libéralisme sous l’angle économique mais peu sous l’angle médical. Ici, Wilkinson met en évidence que de nombreuses suggèrent un lien entre le développement du libéralisme et les troubles mentaux de l’anxiété (phobie sociale, dépression, alcoolisme, etc.) qui sont bien plus importants dans les pays riches.
Il explique aussi la méfiance plus accrue vis-à-vis des gens qui nous sont proches et qui fait que les gens pauvres vont se tirer dans les pattes et ne pas s’en prendre à des gens bien plus fautifs qu’eux.
Il propose, toujours avec des études scientifiques, une gestion des entreprises plus démocratique (impliquant davantage les salariés dans la gestion et dans le partage des profits) afin d'augmenter la qualité de vie tout en améliorant la productivité. Sous forme de coopératives par exemple.
Deux points négatifs : malgré la richesse du contenu, les auteurs ont une fâcheuse tendance à radoter. Le livre est inutilement long. De plus aucune études ne va dans le sens contraire alors qu'un travail scientifique, comme ils s'en prétendent, ne peut se permettre d'éluder les études allant dans le sens inverse.