J'aime associer une chanson à mes lectures et c'est JJG avec "Pas toi" qui est venu troubler ma lecture :
J'ai beau me dire
Qu'il faut du temps
J'ai beau l'écrire si noir sur blanc
Quoi que je fasse
Où que je sois
Rien ne t'efface
Je pense à toi
Passent les jours
Vides sillons
Dans la raison
Mais sans amour
Passe ma chance
Tournent les vents
Reste l'absence
Obstinément
J'ai beau me dire
Que c'est comme ça
Que sans vieillir
On n'oublie pas
Quoi que je fasse
Où que je sois
Rien ne t'efface
Je pense à toi
Et quoi que j'apprenne
Je ne sais pas
Pourquoi je saigne
Et pas toi.....".
Un seul être vous manque et tout est dépeuplé...
Quel bouleversant et saisissant hommage.
L'auteur a décidé, de façon très intime, de tout dévoiler comme pour ne rien oublier de son Amour perdu, comme une aide divine à la passion arrachée.
Il couche sur le papier avec une intensité émotionnelle poignante et délicate, sa passion amoureuse invertie, les instants partagés, la complicité, la maladie, la perte, l'absence, le manque, sa mélancolie, sa profonde tristesse et son désespoir.
Il nous transporte, avec des mots choisis avec soin et dévotion, remplis d'Amour, de douceur, de grâce et d'émoi.
Le style est remarquable et poétique. Je referme ce roman chamboulée et émue comme rarement je l'ai été.