Des cathédrales de lumière, un rideau de ciel bleu et des hortensias pour seul Salut...
Prisonnier au berceau s'attache à nous rendre compte de la douceur sainte des heures perdues de l'enfance, à nous murmurer l'atmosphère singulière de vide qui se crée comme une aura autour d'elle.
C'est l'histoire d'une écriture au service de la rêverie. Christian Bobin nous conte son enfance à observer le ciel, à en absorber la luminosité et dépeint la rudesse de ce Creusot perdu où il passe ses jeunes années.
Jamais la poésie ne s'est autant mis au service des heures sans gloire pour en saisir l'infinie douceur. Chaque poussière tournoyante dans un rayon de soleil, chaque nuage immobile au-dessus de ses cheveux est vu par l’œil délicat de l'enfant, est merveilleusement chuchoté par Bobin...
On a beau n'avoir jamais mis les pieds dans le Creusot, sa seule pensée est maintenant emplie d'une profonde et délicieuse nostalgie...