Happy Meal.
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le 6 mars 2016
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Après avoir lu "Le livre sans nom", premier opus de la saga du Bourbon Kid, d'Anonyme, me voici dans un autre de ses livres, qui n'a aucun lien avec les autres livres. Encore un livre dévoré et apprécié. Anonyme fait des livres plutôt addictifs, merci à lui/elle/eux!
Cette fois, nous sommes dans un patelin perdu, géré par un bandit pleins aux as, amateur de cinéma, producteur de porno et obsédé de sexe ( ben tient!). Il gère le Minou Joyeux, son bordel, et la ville, d'une certaine manière. On lui doit même le nom étrange de la ville, B Movie Hell. Les choses prennent une tournure sinistre lorsqu'un individu masqué sort de nul part et amorce une série de meurtres violents. On envois deux agents du FBI arrêter cet amateur de carnages. Du moins, officiellement, puisque derrière le décor inusité de la petite bourgade pourrait se cacher un secret partagé collectivement par les habitants qui fait froid dans le dos.
À certains égards, le style de l'histoire m'a fait penser aux films de Tarantino avec des personnages sans censure, le langage cru et l'humour noir. Évidemment, quand on connait les références cinématographiques qui ponctuent la lecture de ce livre, c'est encore mieux. Même le scénario se prête bien à celui des séries B du cinéma: des héros badass, des méchants pas spécialement brillants, une personne à secourir et même une sorte de happy ending improbable. Ça n'enlève rien au fait que c'est un bon livre, ceci dit.
Côté personnages, encore une fois, chapeau à l'auteur/autrice, on nous sert une belle brochette de truands, de dégénérés de services et des héros imparfaits, mais attachants. Joey Conrad, dit l'Iroquois, nous est présenté comme le psychopathe assoiffé de sang typique, mais au final, on dirait plutôt un hybride entre Deadpool (de part sa tenue rouge voyante, son absence de scrupules et son amour pour la musique) et V ( de part son côté justicier obscure et son impressionnante dextérité quand il s'agit de lames). Bébé aussi était un personnage intéressant et très mystérieuse. On se sera longtemps demandé ce qu'une jeune femme pouvait bien représenter pour que tout un village la couvre ainsi. Intelligente et rusée, elle fait un sacré contraste dans son univers de bordel et on se dit qu'elle n'a décidément pas sa place là. En tout cas, j'apprécie le fait qu'elle ait chercher à se sauver elle-même, contrairement beaucoup de personnages féminin qui attendent se faire sauver. L'agent Munson et Fonseca aussi étaient fort sympathiques avec leur côté badass. Évidement, comme dans les séries B, c'est fou ce que les agents se permettent des choses, car je doute que de vrais agents manquent à ce point d'éthique professionnelle.
Un bon livre donc qu'on ne lâche pas facilement une fois lancé et qui prouve qu'on ne peut pas se fier aux premières impressions.
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes Les livres les plus drôles, Les meilleurs livres de 2013, Olibrius: Génies du crime ( Romans) et Olibrius: Quand les méchants ont la tribune
Créée
le 27 mai 2020
Critique lue 239 fois
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