Toutes les capitales du monde qui se respectent ont leur marathon et ce n’est pas parce qu’on est une dictature juchéo-communiste et le pays le plus fermé du monde que l’on va déroger à la tradition. Pyongyang a donc son marathon et Jacky Schwartzmann a décidé de le courir lors d’une soirée créole. Le projet démarre bien.
Le style de l’auteur peut surprendre au début avec son ton façon “journalisme gonzo” mais il y a un peu plus de retenue au fil du livre, l’humilité nord coréenne sûrement. Mi-récit de course et mi-récit de voyage, le livre pourrait se découper en 3 parties : la prépa marathon en France, le voyage et le marathon en lui-même et pour finir l’après-marathon et la visite du pays.
On y découvre un pays fermé et enfermé dans sa guerre de Corée et sa haine des États-Unis, une plongée dans un pays hallucinant où l’auteur reste parfois à la surface des choses mais à son grand regret car il le dit lui-même
“Je suis venu en Corée du Nord pour rencontrer un peuple, j'ai fait un safari.”