Alexandre Lacroix était nietzschéen à seize ans, comme d'autres furent communistes ou sont écologistes et végétariens aujourd'hui.
L'auteur fait le bilan de son adolescence philosophique, enflammée de la passion pour la folie de Nietzsche.
Facile à lire, un peu trop peut-être ? Selon le titre, j'attendais un ouvrage plus philosophique, plus fouillé autour de l'oeuvre nietzschéenne, un plat mélant un steak saignant de jeunesse, relevé d'un ketchup hot épicé à la Nietzsche. On trouve plutôt un carpaccio légèrement poivré. Et pourquoi pas ? Des tranches fines, tendre à macher, voire à avaler. A consommer sans modération, d'un trait. Probablement le meilleur moyen d'en tirer le maximum de goût. C'est cru et c'est ça qui est bon !