C’est un roman qui fait parler de lui depuis sa sortie à propos de son sujet rare dans le monde des romans mais aussi à cause des émotions suscités. C’est le premier roman qui m’arrache des larmes.
Nous rencontrons dès le prologue la souffrance de Camille, elle nous raconte son parcours, le vide présent en elle depuis l’enfance, l’anorexie, la boulimie, la dépression et les tentatives de suicide. Elle nous explique pourquoi elle est parvenue à cette décision.
Le reste de ce roman nous raconte son séjour dans une clinique qui va l’accompagné jusqu’au jour de l’euthanasie. On y suit sa vie quotidienne, les crises et les souffrances qui jalonnent son parcours. Mais il y a aussi des moments plus joyeux.
Le livre nous propose implicitement aussi de réfléchir à l’euthanasie. Ils nous apportent les différents points de vue au travers des différents personnages que rencontrent Camille. L’auteur nous montre bien les conséquences de cet acte.
Camille est une jeune femme forte très forte. Elle est bien décidée à arriver à son but. j’ai admiré sa détermination. J’ai souffert avec elle de ne pas pouvoir l’aider dans ses souffrances.
Les autres personnages apportent tous un quelque chose à cette histoire que ce soit le personnel du centre ou la famille de Camille.
La rencontre de Camille et d’un membre du personnel va amener une certaine forme de bonheur dans sa vie, celui qu’elle cherche depuis toujours. Mais même cette rencontre ne changera pas les projets de Camille.
La fin est particulièrement abrupte même si on le connait depuis le début car j’ai espéré un autre dénouement. Pourtant je ne peux qu’admettre que la décision de Camille est la plus adaptée aux souffrances qu’elle subit.
En bref, un roman fort, un coup de cœur. L’euthanasie est abordée sans jugement. On voit et on comprend le parcours de l’héroïne pour qui la seule solution à ces souffrances est la mort. Un roman court mais bouleversant, le premier à me faire pleurer.