Le suicide assisté étant un sujet très délicat à aborder, je me demandais comment l'auteure allait écrire son histoire. Surtout que ce n'est pas du à une maladie 'physique' mais plus profonde, plus cachée et bien moins reconnue.J'ai vraiment aimé cette histoire, voir comment Camille se sent au fil de l'histoire, comment elle fait face aux conséquences de son choix. Mais je n'ai jamais été et ne serait jamais une fan des fin ouverte. Si je lis une histoire, j'aime avoir un début et une fin...
Seul bémol, je n'aime vraiment pas ce que Camille impose au Dr Peeters. La responsabilité sur sa vie. De l'arrêter avant que son suicide assisté n'aille lieu, ou non. C'est un fardeau beaucoup trop lourd à porter pour quelqu'un. Surtout que s'il n'arrive pas à temps, il se le reprochera toute sa vie. Et quelle genre de douleur ça sera... J'avais trouvé belle la façon dont elle ne voulait pas imposer à son père le fait d'être de l'autre côté de la porte, à attendre le retour du médecin, alors qu'elle mettait fin à ses jours, mais le fardeau qu'elle impose au Dr Peeters cependant me semble très cruel...