C’est presque par défaut que j’ai choisi de lire ce livre, pas trop épais, sujet léger, je ne pensais pas qu’il correspondrait aussi bien à ce que je cherchais (ou en tout cas à ce que mes clientes cherchent, je vais donc pouvoir le conseiller facilement !)
Samuel fête ses 35 ans, tout seul. Ses meilleurs amis, un couple de petit vieux qui habitent l’étage en dessous, n’ont pas pu venir au dernier moment. Il n’a plus d’autres amis, il a un job pourri dans lequel il ne s’épanouit pas et où il s’empêche de se lier d’amitié avec ses collègues car son patron les vire tous les 2-3 mois. Personne à qui parler, la déprime n’est pas loin ! Il lui vient alors l’idée d’appeler sur son ancien numéro, la maison qu’il habitait lorsqu’il était enfant. Quelqu’un décroche. Oui, mais pas n’importe qui, le petit Sam qu’il était lorsqu’il avait 10 ans ! Malgré la situation improbable, une conversation s’instaure.
Ce roman m’avait laissé un peu sceptique sur le synopsis, et pourtant j’ai failli passer à côté d’un livre vraiment sympa ! Le héros est un monsieur tout-le-monde qui n’a pas eu beaucoup de chance et qui mène une vie banale. Il s’en rend compte lorsqu’il appelle son petit-lui. En effet, le Sam de 10 ans, lorsqu’il voit ce que va donner son futur (travail peu satisfaisant, pas de femme ou de copine, etc) n’est absolument pas ravi ! Où sont passés ses rêves ? Au fil de la conversation, il va remotiver le Samuel adulte à reprendre sa vie en main, à oser, et à ne pas se laisser abattre par la fatalité.
Ce livre est donc frais, plein de bonne humeur, des sujets graves sont pourtant abordés (la maladie, la séparation, les déceptions, etc), mais sont également traités avec justesse. Si vous souhaitez un roman léger, feel good, foncez, il ne vous décevra pas !