Un fils se confronte au corps abîmé de son père, un corps usé par sa condition sociale, détruit par le travail. Face à lui, il évoque les épisodes de son enfance entre scènes d’amour et de violence, dans un milieu rural populaire.
Dans ce récit percutant, le politique rejoint l’intime et l’auteur dresse la liste de ceux qu’il tient pour responsables du délabrement du corps de son père. Il nomme ceux dont les réformes ont impacté directement les plus démunis, provoquant injustices et tragédies.
Qui a tué mon père n’est pas une question mais une accusation.
Une lecture poignante.