L'actualité sur Qui mène la danse ?
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Who Paid the Piper?: CIA and the Cultural Cold War. London: Granta
1999 • livre de Frances Stonor Saunders
Résumé : 1947 : l'Europe se relève du cataclysme de la Seconde Guerre mondiale ; la guerre froide peut commencer. "Qui mène la danse ?" nous fait découvrir un aspect très peu connu de la lutte d'influence qu'ont alors menée avec acharnement les États-Unis et l'Union soviétique sur le terrain de la vie culturelle américaine et européenne. Frances Stonor Saunders met au jour le programme secret de propagande mis au point par la CIA, qui fit de la culture une véritable machine de guerre pour combattre le bloc soviétique et ses thuriféraires. De considérables moyens humains et financiers furent employés pour utiliser la littérature, la musique, l'art et la presse comme armes idéologiques privilégiées en faveur des États-Unis. Les manipulations furent plus ou moins licites, plus ou moins apparentes de Raymond Aron à Jackson Pollock, en passant par Arthur Koestler, Ignazio Silone et Igor Stravinski, de très nombreuses personnalités du monde littéraire et artistique ont été généreusement rémunérées, utilisées par les services secrets américains, soit directement par des officiers traitants, soit par l'intermédiaire de fondations. Cette vaste enquête retrace l'histoire de l'élite intellectuelle en Europe et aux États-Unis à travers un théâtre d'ombres peuplé de personnages brillants, de fins manipulateurs et d'espions sans vergogne. Ce livre, qui a déjà fait couler beaucoup d'encre en Angleterre, en Espagne et en Allemagne, est un document exceptionnel sur l'histoire de la guerre froide.
Who Paid the Piper?: CIA and the Cultural Cold War. London: Granta
1999 • livre de Frances Stonor Saunders
Résumé : 1947 : l'Europe se relève du cataclysme de la Seconde Guerre mondiale ; la guerre froide peut commencer. "Qui mène la danse ?" nous fait découvrir un aspect très peu connu de la lutte d'influence qu'ont alors menée avec acharnement les États-Unis et l'Union soviétique sur le terrain de la vie culturelle américaine et européenne. Frances Stonor Saunders met au jour le programme secret de propagande mis au point par la CIA, qui fit de la culture une véritable machine de guerre pour combattre le bloc soviétique et ses thuriféraires. De considérables moyens humains et financiers furent employés pour utiliser la littérature, la musique, l'art et la presse comme armes idéologiques privilégiées en faveur des États-Unis. Les manipulations furent plus ou moins licites, plus ou moins apparentes de Raymond Aron à Jackson Pollock, en passant par Arthur Koestler, Ignazio Silone et Igor Stravinski, de très nombreuses personnalités du monde littéraire et artistique ont été généreusement rémunérées, utilisées par les services secrets américains, soit directement par des officiers traitants, soit par l'intermédiaire de fondations. Cette vaste enquête retrace l'histoire de l'élite intellectuelle en Europe et aux États-Unis à travers un théâtre d'ombres peuplé de personnages brillants, de fins manipulateurs et d'espions sans vergogne. Ce livre, qui a déjà fait couler beaucoup d'encre en Angleterre, en Espagne et en Allemagne, est un document exceptionnel sur l'histoire de la guerre froide.
Who Paid the Piper?: CIA and the Cultural Cold War. London: Granta
1999 • livre de Frances Stonor Saunders
Résumé : 1947 : l'Europe se relève du cataclysme de la Seconde Guerre mondiale ; la guerre froide peut commencer. "Qui mène la danse ?" nous fait découvrir un aspect très peu connu de la lutte d'influence qu'ont alors menée avec acharnement les États-Unis et l'Union soviétique sur le terrain de la vie culturelle américaine et européenne. Frances Stonor Saunders met au jour le programme secret de propagande mis au point par la CIA, qui fit de la culture une véritable machine de guerre pour combattre le bloc soviétique et ses thuriféraires. De considérables moyens humains et financiers furent employés pour utiliser la littérature, la musique, l'art et la presse comme armes idéologiques privilégiées en faveur des États-Unis. Les manipulations furent plus ou moins licites, plus ou moins apparentes de Raymond Aron à Jackson Pollock, en passant par Arthur Koestler, Ignazio Silone et Igor Stravinski, de très nombreuses personnalités du monde littéraire et artistique ont été généreusement rémunérées, utilisées par les services secrets américains, soit directement par des officiers traitants, soit par l'intermédiaire de fondations. Cette vaste enquête retrace l'histoire de l'élite intellectuelle en Europe et aux États-Unis à travers un théâtre d'ombres peuplé de personnages brillants, de fins manipulateurs et d'espions sans vergogne. Ce livre, qui a déjà fait couler beaucoup d'encre en Angleterre, en Espagne et en Allemagne, est un document exceptionnel sur l'histoire de la guerre froide.
Gros travail d'historienne, lecture pas toujours passionnante... la CIA a eu des projets bien plus romanesques et démoniaques que celui-ci, qui, en fin de compte, se limite à une douce corruption de timides intellectuels (mis à part violeur certifié Arthur Koestler) ou de jobards (Rothko, Pollock et Cie.).
Le 19 sept. 2021
“Hidden Hands – A Different History of Modernism – episode 1: Art and the CIA https://www.youtube.com/watch?v=k5YSikO6JRM”