Et quand l'école sera finie, j'en saurai plus que je ne devrais.
Un lycéen prend sa classe en otage et Stockholm vient leur faire un petit coucou.
Un premier livre de Richard Bachman, dont le style est bien différent d'un Stephen King habituel. Il est ici beaucoup plus sombre mais aussi beaucoup plus violent dans son incarnation d'un lycéen qui veut bousculer l'ordre établi.
Un livre puissant, et qui évite les facilités de ce genre de scénario de prises d'otages. L'histoire est davantage axée sur les dysfonctionnements de la société des adultes.
Un roman difficilement trouvable aujourd'hui, la publication ayant été arrêtée à la demande de l'auteur lui-même suite à la trouvaille de son livre dans plusieurs casiers/chambres d'élèves ayant voulu reproduire le scénario dans leurs écoles. Ce qui est plutôt dommage, car le but de ce genre de livre est, je pense, de dénoncer plutôt que d'inciter, au même titre que le documentaire de Michael Moore, Bowling for Columbine. Et même si Stephen King a reconnu que son livre aurait pu être un facteur aggravant dans ces affaires, il a aussi ajouté que le réel problème aux Etats-Unis était la facilité avec laquelle on pouvait se procurer une arme.
J'espère donc qu'un jour les gens sauront faire la différence entre la réalité et la fiction et recommenceront à publier ce livre, qui n'est pas plus dangereux ou rempli de mauvaises idées qu'un autre. Et demain quoi? Des autodafés?