J’avais été séduite par la Petite fille qui avait avalé un nuage grand comme la Tour Eiffel, je me suis donc laissée tenter par ce dernier opus.
On découvre cette fois que Napoléon n’a pas été incinéré, mais congelé, perdu en mer et découvert par un pêcheur. Celui-ci le renvoie en France à un groupe de fan de Napoléon (on dit pas comme ça, mais avec Puértolas, je me permets quelques libertés littéraires). Fraîchement débarqué Napoléon qui est fort intelligent et a bien compris comment fonctionnait le pays à l’heure actuelle, apprend pour les attentats de janvier de l’Hebdo des Charlots et décide de partir en guerre contre Daesh. Une mission plutôt compliquée, surtout lorsqu’on a pas le sou, qu’on ne connait personne et qu’on est supposé être mort depuis des siècles.
Le thème fait un peu penser à Il est de retour (avec d’ailleurs un peu le même genre d’incohérence par moment), avec plus d’humour et de décalage, c’est Puértolas, après tout.
J’ai été beaucoup moins emballée par ce roman, qui s’il propose un sujet actuel, n’a pas la sensibilité du précédent et tombe parfois un peu trop dans le burlesque. Malgré tout, une fois entrée dans cet univers farfelu, on se laisse prendre au jeu.