Pour ceux qui se poseraient la question, la réponse est oui : on retrouve dans le récit de Dominique Ané un peu des chansons de Dominique A, comme c’était déjà le cas dans Y revenir. Ce soin attaché aux mots dont chacun pèse, mais aussi la mise en place de quelque chose comme une mélodie intime, discrète et entêtante comme « Le Courage des oiseaux ».
Si Dominique A n’est pas un écrivain avant tout, si ses récits n’ont pas forcément beaucoup d’ampleur, il montre ce sens du lyrisme universel qui donne à Regarder l’océan un statut autre que celui d’un simple témoignage d’un jeune homme de la classe moyenne au tournant du XXIe siècle.